Une Brestoise aux JO 2024 ? Découvrez-en plus sur Lucie Belbeoch

Sport Une Brestoise aux JO 2024 ? Découvrez-en plus sur Lucie Belbeoch crédit photo - © M. Horlaville - Sportpack

Pour la troisième fois de son histoire, la France organisera les Jeux Olympiques. Cette édition 2024 se tiendra à Paris, du 26 juillet au 8 septembre 2024. Mais ce n’est pas de la France dont on veut vous parler aujourd’hui, vous nous connaissez. Ce que Port d’Attache veut vous faire découvrir, c’est la Bretagne aux Jeux Olympiques 2024. Et pour parler de cela, quoi de mieux que de rencontrer une athlète ? La Brestoise Lucie Belbeoch a laissé quelques minutes sa planche à voile pour répondre à nos questions.

Interview de Lucie Belbeoch : la Brestoise prépare sa qualification aux JO

Peux-tu nous parler de ta discipline ? Quelle est ton histoire avec ce sport ?

“J’ai commencé la planche à voile à Brest vers l’âge de 10 ans. Ça m’a tout de suite plu et j’ai commencé à faire quelques compétitions.” 

Au fur et à mesure des années, tout s’enchaîne pour Lucie. Un lycée sports-études, le Pôle Espoir puis le Pôle France à 18 ans. Elle participe à de plus grosses compétitions : Championnats d’Europe, Championnats du Monde.

“Ça se passait plutôt bien, je m’éclatais dans le projet” : Lucie est une vraie passionnée !

En 2018, sa carrière sportive prend un tournant. En effet, elle intègre l’équipe de France. Elle nous confie d’ailleurs que c’est son plus beau souvenir. Remplaçante lors des Jeux Olympiques de Tokyo, elle prépare aujourd’hui les JO de Paris 2024 !

Comment te prépares-tu ? Tu es bien entourée ?

“Je suis suivie en préparation physique, préparation mentale et nutrition. J’ai également une agence qui m’aide à trouver des partenaires. Car c’est un sport à matériel et donc qui coûte pas mal d’argent. J’ai aussi un staff technique : un coach, des médecins, des kinés à disposition.”

Pour cette préparation, Lucie est bien accompagnée et suivie par une équipe de choc. On ne s’en rend pas forcément compte, mais il y a beaucoup de personnes qui contribuent au projet.

Et comment ça se passe les entraînements ?

“On bouge beaucoup, on varie les plaisirs !”

En France, il y a 3 centres d’entraînements : Brest, La Rochelle et Marseille.

Avec l’arrivée de l’hiver, Lucie va aussi s’entraîner en Espagne ou au Portugal. D’ailleurs, beaucoup de véliplanchistes se retrouvent là-bas !

À quel moment aura lieu cette qualification ? Où et comment cela va-t-il se passer ?

“Pour l’instant ce n’est pas défini, on le saura sans doute en début d’année prochaine. Mais une fois qu’on saura, on ne pourra pas forcément communiquer là-dessus.”

Et oui, comme Lucie nous l’explique, au niveau de la Fédération ces informations sont assez confidentielles. Il ne faut pas que les nations étrangères soient au courant des processus de sélection par exemple.

En résumé, il nous faudra simplement nous armer de patiente pour apprendre si oui ou non Lucie sera présente aux JO !

Pour ces futurs JO ou ceux de Tokyo, qu’est-ce que ça fait de savoir qu’on va représenter la France ?

“C’est super ! Et là comme c’est Paris 2024 c’est encore plus proche. Pour Tokyo, c’était un gros chantier d’y aller et de s’organiser. Là c’est vraiment accessible. Cette semaine je suis ici, sur Marseille. Ça veut dire que je m’entraîne, je suis déjà sur le plan d’eau de Jeux Olympiques !”

Et justement, penses-tu que ça peut être un atout d’avoir la compétition sur un lieu qu’on connaît déjà ?

“Ah oui, surtout en planche à voile c’est un avantage énorme parce qu’on joue avec les éléments. La connaissance du plan d’eau c’est une grosse partie de la performance au-delà de la technique.”

Une bonne nouvelle donc pour notre Brestoise si elle se qualifie pour lesdits JO !

Quel est ton Port d’Attache à toi ?

La réponse ? Brest : “C’est là que j’ai grandi […] et j’y viens pour me ressourcer. Ce sont des paysages que j’adore.”

Et dernière question : quel est le meilleur endroit pour faire de la planche à voile ?

Difficile de choisir ! “J’ai vu des endroits incroyables ! Je dirais L’aber Wrac’h. C’est un spot magnifique avec de l’eau bleue, des lagunes de sable, des rochers, c’est très sauvage et magnifique.”

C’est vrai que ça donne envie. D’ailleurs pour les intéressés, L’Aber Wrac’h est un fleuve côtier situé dans le Finistère à Landéda.

Lucie nous confie qu’elle se prépare également pour les JO avec une ambition, celle d’affirmer la place des femmes dans le sport et leur médiatisation.

“La planche à voile c’est un sport d’hommes, fait par les hommes et pour les hommes […] et on (les femmes) essaye d’avoir autant de valeur aux yeux de tout le monde.”

En trois mots, Lucie Belbeoch est une athlète motivée, engagée et bretonne bien sûr.

La Bretagne aux Jeux Olympiques 2024 : une participation sous différentes formes

Si Lucie représente l’espoir de voir la Bretagne aux Jeux Olympiques de Paris 2024, tout comme d’autres athlètes, l’engagement breton va plus loin.

Des villes labellisées “Terre de Jeux”

Tout d’abord, l’engagement se fait au travers le label Terre de Jeux 2024. Ce label est remis, suite à une candidature, aux collectivités territoriales mais aussi aux mouvements sportifs tels que les fédérations ou les comités olympiques. Le label témoigne de la volonté de s’engager dans l’aventure des Jeux Olympiques. Concrètement, toutes les structures, petites comme grandes, s’engagent à mettre en avant le sport et les JO. À travers des séances de sports ou la retransmission des Jeux, l’objectif est de fédérer la population autour de cet événement.

En Bretagne, les 4 départements sont “Terre de Jeux 2024”. De plus, pas moins de 300 collectivités ont été labellisées, il s’agit de villes, d’agglomérations, de regroupements de communes, etc.

Des villes labellisées “Centre de Préparation aux Jeux”

Ensuite, vient un autre label, celui de “Centre de Préparations aux Jeux 2024”. Pour obtenir celui-ci, il faut impérativement être “Terre de Jeux”. Sur candidature une nouvelle fois, le label Centre de Préparation aux Jeux signifie d’accueillir les délégations du monde le temps d’un stage de préparation et/ou comme base arrière pendant les JO. Ces délégations sont réparties sur l’ensemble du territoire. Au total, plus de 900 candidatures ont été retenues, soit 900 Centres de Préparation aux Jeux.

En ce qui concerne la Bretagne, une quarantaine de sites ont été retenus. On peut citer le Tennis Club de Dinard, le complexe sportif de Bréquigny à Rennes, Brest Arena, le vélodrome de Loudéac, etc.

La mascotte des Jeux Olympiques 2024 fabriquée en Bretagne

Enfin, avez-vous entendu parler de Phryge ? C’est la mascotte pour ces Jeux Olympiques 2024. Elle représente un bonnet phrygien, référence à la Marianne et symbole de la France, arboré d’un grand sourire. Et une partie de ces petites peluches rouges seront produites en France, dont une partie en Bretagne. En effet, la marque Doudou & Compagnie fait partie des deux entreprises françaises sollicitées. 50% de son quota sera réalisé dans l’usine de Guerche-de-Bretagne en Ille-et-Vilaine, soit un objectif de 600 000 peluches.

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Alors, décidé à suivre l’aventure de la Bretagne pour ces Jeux Olympiques 2024 ? En planche à voile, mais aussi en cyclisme, en athlétisme, en tennis ou encore en kayak, les espoirs bretons sont nombreux ! Et en attendant les JO, continuons dans le sport avec ces 10 sports à tester sur la Presqu’île de Crozon.

Originaire de St-Brieuc, je suis très attachée à la région Bretagne ! C'est pourquoi je suis aujourd'hui la social media manager de Port d'Attache. Enthousiaste et passionnée, je suis bien décidée à mettre du vent dans les voiles et garder le cap pour montrer les richesses de notre belle région !⛵️
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Rennes
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