Il est pour certains un rendez-vous incontournable chaque année, pour d’autres une manière de lâcher prise loin des tracas du quotidien. Pourquoi le festival des Vieilles Charrues est bien plus qu’un événement ? Nous vous donnons notre opinion en deux points.
1 – Jamais un festival n’a autant fédéré sa communauté
Avec le Hellfest, le festival des Vieilles Charrues est l’événement musical qui déchaîne le plus les passions dans l’Hexagone. Il n’y a qu’à constater la vitesse à laquelle partent les pass lorsqu’ils sont commercialisés chaque fin d’année. Premier indicateur de ce succès devenu habituel, c’est en se rendant sur place que cette osmose générale se vérifie encore mieux.
Les Vieilles Charrues : des festivaliers copains comme cochons
Tout d’abord, penchons-nous sur la casquette de festivalier. Pour l’édition 2018, 280 000 têtes de pipe ont profité de cette parenthèse enchantée pour s’amuser. Sur place, la bonne ambiance règne et chacun apporte sa contribution pour que la fête soit un succès. Quelques « Benjamin Pavard » plus tard et au regard de la volumétrie, les excès en tous genres sont rares. Nous le signons et persistons, après quatre journées en toute sobriété à parcourir la prairie de Kerampuilh :
« Il est d’honorables ivresses qui témoignent la sobriété coutumière » – Jean Rostand
L’armada des bénévoles des Vieilles Charrues et leur colossale participation
Retenez bien ce chiffre : 7 000. C’est le nombre de bénévoles sans qui les rouages du festival des Vieilles Charrues ne seraient pas aussi bien huilés. Sûreté, restauration, entretien et nous en passons… en chaque bénévole se cache un passionné sans qui la fête serait moins belle. Nous en parlons en connaissance de cause, nous étions à leurs côtés lors de la 26ème édition.
« On nous a dit que faire un festival en centre Bretagne à Carhaix était impossible. Aujourd’hui, il n’y a qu’à regarder, c’est la preuve. La passion, c’est ce qui fait avancer ! » – Jean-Luc Martin (Président de l’association des Vieilles Charrues)
Les artistes adorent venir s’y prendre des claques
Chaque année, les artistes sont impressionnés face à la foule en délire et ils n’hésitent plus à le dire de vive voix. Comme par exemple Bigflo et Oli ou encore Orelsan pour cette édition, qui venaient en terre conquise sur Kerampuilh. En revanche, c’était la première fois que ces artistes promettaient un show sur une des deux grandes scènes : Glenmor et Kerouac. Tout comme Nekfeu en 2017, d’autres performers profitent de leur visite pour tourner un clip. Le chaudron breton qu’est le festival des Vieilles Charrues attise la curiosité des artistes et le mieux, c’est qu’ils se passent le mot :
« J’entends parler de vous depuis 10 piges les Vieilles Charrues ! » – Roméo Elvis
2 – Le festival des Vieilles Charrues est le booster de tout un territoire
Autre preuve de la puissance de cet événement, c’est l’impact que laisse le festival sur le territoire environnant. Sans lui, la fibre optique et l’électricité ne seraient même pas des lueurs d’espoir sur le site de Kerampuilh. Aujourd’hui, même quand l’événement est terminé, ces infrastructures restent. Pour le plus grand bonheur des locaux !
Plus que des avancées matérielles, Carhaix devient le centre névralgique de l’économie bretonne lors du festival.
Dans la valley ohoh, de Carhaix lalilala
Saviez-vous que pendant les Vieilles Charrues il y avait un festival dans le festival ? Comme une poupée gigogne made in BZH, le Web West Festival bat son plein le jeudi et le vendredi. Le rendez-vous business annuel pour tout un écosystème digital et qui rayonne au niveau national aujourd’hui. Sur place, conférences, présentations de start-ups et réseautage sont au programme. En 2018, sont intervenus le CEO de Google France, la CEO de Linkedin France ou encore la directrice Business de Facebook, rien que ça.
Quand les rockstars des Vieilles Charrues reçoivent celles du web, Carhaix en ressort vainqueur.
Vieilles Charrues 2018 : l’alliance qui a envoyé du pâté
Toujours en 2018, une collaboration a attiré notre attention plus que les autres. Quand deux mastodontes de la région joignent leur force, le résultat ne peut qu’envoyer du pâté, non ? C’est justement le pari qu’a souhaité faire l’équipe d’Hénaff avec celle des Vieilles Charrues, pour la toute première fois. Au village, un stand attendait les campeurs avec quelques défis en échange de goodies et boîtes de pâté. Ainsi, il n’était pas rare de croiser des festivaliers avec t-shirts et chapeaux Hénaff dans le festival. En quelques chiffres, cette entreprise gourmande c’est :
- Un pâté né en 1915
- Un taux de notoriété dans la région de 98%
- Plus de 35 millions de boîtes produites chaque année
Pourquoi communiquer là où tout le monde me connaît ? diront certains. Quand l’essentiel de la fréquentation est bretonne, la participation de la marque Hénaff n’est pas si étonnante que ça, elle entretient son amour pour la région et les acteurs qui la composent. De la gourmandise, du divertissement, de l’amitié… voilà des aspects qui se retrouvent dans chaque côté de cette collaboration.
« Venir ensemble est un commencement, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est un succès » – Henry Ford
Hénaff et les Vieilles Charrues, bien plus que des marques, c’est un état d’esprit commun. Nous les consommons car nous avons grandi avec et nos proches aussi. Ils ont façonné des souvenirs et ils font partie de nous. Voilà pourquoi ce festival est plus qu’un événement, parce qu’au fil des années, il a su se hisser au rang de philosophie de vie. Pour vérifier la puissance de notre opinion c’est simple, lorsqu’une nouvelle programmation se dévoile, dans votre entourage vous aurez forcément un pote qui dira :
« Qui vient aux Vieilles Charrues cette année ? » – Votre bon copain