Comment Olivier Bellin et Penn ar Box vont nous régaler ?

Entrepreneuriat Comment Olivier Bellin et Penn ar Box vont nous régaler ? crédit photo - © La Pieuvre Studio

S’il y a bien un domaine où la Bretagne est force de proposition, c’est celui de la gastronomie. Notre patrimoine culinaire est si riche que nos recettes les plus gourmandes dépassent nos frontières régionales, et vont ravir les papilles aux quatre coins du globe. Cette tendance, le duo brestois de Penn ar Box surfe dessus depuis quelques années déjà, animé par ce goût du partage et ce souhait de propulser du bonheur salé.

Aujourd’hui, Loïz et Julien veulent emmener leur passion encore plus loin, pour satisfaire chaque jour un peu plus de papilles. Afin d’atteindre cette ambition, ils s’entourent d’une figure emblématique de l’Ouest, le chef doublement étoilé de l’Auberge des Glazicks. Comment Olivier Bellin et Penn ar Box vont nous régaler ? L’aventure commence ici !

Leur métier ? Être propulseur de bonheur.

Voilà qui résume bien l’activité principale de Penn ar Box aujourd’hui : sélectionner les meilleurs produits de l’ouest et les compiler dans une boîte que vous pouvez acheminer jusqu’à votre domicile. Vous recevez tous les mois une box bretonne originale et authentique, que vous soyez en Bretagne, en France ou à l’autre bout du monde. Depuis leur lancement, les deux entrepreneurs n’ont cessé de peaufiner leurs offres pour faire rayonner nos produits locaux auprès de tous les curieux. Désormais, c’est avec un nouveau défi d’ampleur qu’ils continuent cette ascension :

Créer leur propre marque de biscuits sucrés et conquérir le marché !

Tout comme Rome ne s’est pas fait en un jour, on ne débarque pas dans le monde impitoyable de la GMS d’un simple coup de baguette magique. Qui plus est dans le domaine de l’épicerie sucrée, là où les biscuits bretons sont déjà légion. Cela se prépare minutieusement, en tenant compte des acteurs en place et des attentes du consommateur. À cette problématique, Penn ar Box a trouvé un début de réponse :

S’entourer de la crème de la crème pour obtenir « le » biscuit breton sucré que tout le monde s’arrachera.

Comment Olivier Bellin et Penn ar Box vont nous régaler ?

Pour répondre à cette question, Loïz et Julien ont organisé une journée à Brest pour entamer la réflexion. Le but ? S’assurer qu’ils vont dans le bon sens, avec les bonnes idées. Après avoir lancé un appel à candidatures, puis 102 retours plus tard… 10 chanceux tous aussi passionnés les uns que les autres ont répondu présents pour les aider dans cette nouvelle étape. Avec eux pour cette journée, le chef étoilé Olivier Bellin et le chef du Labo des Saveurs Alain Crivelli.

Rendez-vous à The Corner, l’endroit où tout commence.

Nous voilà tous autour d’une table dans cet incubateur de start-up au bâtiment inspirant. La matinée est réservée à la réflexion et à la créativité, avec des ateliers animés par l’équipe de The Corner. Justement, trois exercices différents ont permis d’instaurer un climat propice à ce « breizhstorming ».

« Racontez-nous votre dernière expérience d’achat de biscuits sucrés ! »

Avant de nous réunir pour cette journée, une mission avait été confiée aux participants. Venir avec ses biscuits préférés et raconter son expérience d’achat. Atelier intéressant, puisque les goûts et les couleurs varient d’une personne à l’autre. Tandis que certains optaient pour des grandes marques, d’autres choisissaient des biscuits de renommées plus locales. Naturellement, quelques points importants venaient sur la table régulièrement :

  • C’est un achat coup de cœur ou parfois habituel qui répond à ma gourmandise ou à celle de ma famille
  • Si possible, j’essaye de consommer un produit dont les ingrédients ne sont pas trop nocifs pour ma santé

Sur ce second point, il faut dire que les produits disponibles en GMS à ce jour sont aux antipodes de cette attente, trop souvent surdosés en sucre pour camoufler le goût et rendre le biscuit addictif. Un premier enjeu se dessine pour Olivier Bellin et Penn ar Box, celui de proposer des gâteaux moins sucrés et tout aussi gourmands. Outre la recette, les brestois peuvent compter sur l’âme rassurante que dégage leur image de marque. Quelques ateliers et une intense matinée de réflexion plus tard, l’heure de casser la croûte pointa le bout de son nez. Dernière escale conviviale avant de rentrer dans le vif du sujet en cuisine, accompagnés par Olivier Bellin et Penn ar Box.

« Reprenez des forces, cet après-midi vous allez mettre la main à la pâte ! »

On passe à la casserole !

Dernière partie de la journée et pas des moindres, le passage en cuisine sous l’aura bienveillante du Chef Olivier Bellin. Le temps pour celui-ci d’enfiler sa tenue de travail, vient alors le temps du briefing. Par équipe de 2-3 personnes, à nous de concocter la recette de biscuits sucrés de nos rêves, sans oublier les ambitions de Penn ar Box pour mettre celle-ci sur la table.

« Vous connaissez l’origine du mot biscuit ? C’est simplement un gâteau cuit deux fois : cuit + bis. » – Olivier Bellin

Ça paraît idiot, mais ce jour-là, la moitié de la salle s’est endormie moins bête le soir. Nous voilà en mini-brigade, tentant avec fougue et au travers de quelques maladresses de dresser un biscuit digne de ce nom. Pour une raison de discrétion, nous ne pouvons rien dire sur les ingrédients utilisés lors de cet après-midi.

L’idée est de proposer un produit différent, qui ravive des souvenirs agréables et meilleur en goût de ce qui existe déjà.

Défi supplémentaire, il faut que la recette soit reproductible à grande échelle, impossible pour nous de partir dans des délires trop créatifs. En une journée, c’est l’ensemble du processus de création d’un produit que nous avons balayé et ce fut extrêmement enrichissant. La conclusion fut prometteuse, cette collaboration entre Olivier Bellin et Penn ar Box promet de nous faire saliver jusqu’au bout.

Attentif, notre équipage ne manquera pas de vous restituer les coulisses de cette belle aventure, qui met une fois de plus la région et ses talents à l’honneur. Dans l’attente d’une future expérience, la jeune entreprise anticipe déjà la prochaine étape de son évolution et recherche son 1er chef de secteur GMS Bretagne. Si vous aimez les challenges, ce job est fait sur-mesure pour vous ! Qu’attendez-vous pour sauter dans le train ?

Je suis le capitaine qui aime jouer avec les mots. Après des études dans le commerce et les finances, j'ai conservé cette attirance pour les joutes verbales. Ma philosophie est simple, mieux vaut danser sous la pluie plutôt que d'attendre le soleil.
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Ergué-Gabéric
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