Live Me If You Can : duo inédit pour Fakear à Fougères

Culture Live Me If You Can : duo inédit pour Fakear à Fougères crédit photo - © Lionel Martin

Souvenez vous, il y a peu de temps nous vous parlions d’un concept innovant dans le domaine du live musical : Live Me If You Can. Après le succès du premier épisode tourné à Saint-Malo, avec le malouin Brocken Back, Lionel Martin et son équipe reviennent en terres bretonnes pour une nouvelle session inédite. C’est reparti pour un tour, on vous emmène découvrir le live de Fakear à Fougères.

Séance de rattrapage pour ceux qui ont loupé le premier épisode

Avant de vous raconter l’épisode 2 et ce live de Fakear à Fougères, nous vous faisons ici une petite piqûre de rappel sur le concept de ce nouveau rendez-vous mensuel qui cartonne. Live Me If You Can c’est en fait le résultat d’une combinaison simple : un chanteur, un challenge, un live.

En effet, dans le premier épisode, Brocken Back avait rendu hommage à Saint-Malo dans un live inédit sur Le Renard (vieux gréement malouin). Pour le lancement de sa nouvelle émission, Lionel Martin (ancien animateur chez Virgin radio) est plutôt satisfait. Et il y a de quoi puisque l’épisode 1 a fait à ce jour 20 000 vues sur sa chaîne YouTube.

Live Me If You Can : rappel du concept

Succinctement, mais pour que vous vous souvenez bien de quoi il s’agit, voici ce que vous devez retenir du concept LMIYC. La volonté principale de Lionel Martin est de combiner le challenge et la musique.

C’est ainsi que Live Me If You Can emmène les artistes qui se lancent dans l’expérience, hors des salles de concerts dans lesquelles ils ont l’habitude de se produire. Chaque épisode s’articule autour de trois moments forts :

  • La rencontre : Lionel Martin et son équipe donnent rendez-vous à l’artiste dans une de ses salles de concerts favorites.
  • Le challenge : il est défini par trois mots choisi par la star de l’épisode pour déterminer les contours de son live idéal.
  • Le live : après avoir tenu son invité en haleine, l’équipe de production lui fait découvrir au dernier moment le lieu dans lequel il va jouer. Loin de ce qu’il a l’habitude de faire et dans un univers entièrement pensé pour lui, le musicien peut se laisser aller dans une performance musicale inédite.

Chaque nouvelle émission est un défi tant pour la production que pour l’artiste. Temps de préparation restreint, organisation éclair, dépaysement, surprise, stories qui font vivre aux followers l’avancée de la préparation du live : autant de composantes qui assurent le succès de Live Me If You can. Et ce n’est pas l’épisode 2 et la performance de Fakear à Fougères qui va inverser cette tendance. En effet, seulement trois jours après son lancement, il avait déjà été vu 15 000 fois !

L’épisode 2 : le duo de Fakear à Fougères

La rencontre

Pour amorcer le lancement du  deuxième épisode de LMIYC, Lionel Martin retrouve le DJ à Paris. C’est donc à l’Elysée Montmartre que va avoir lieu la rencontre. De cette salle de concert parisienne, Fakear avait lancé son second album, ce qui en fait pour lui un lieu symbolique chargé de souvenirs.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, on va pas vous aider beaucoup pour définir son univers musical ! En effet, ce jeune normand de 28 ans évolue dans un univers plutôt électro mais avoue être influencé par plusieurs tendances telles que la pop, le jazz, le hip-hop ou encore la house music.

Le challenge

Voici le moment tant attendu : la définition des trois mots qui déterminent les contours du live idéal selon Fakear. Roulement de tambour… Les voici :

  • Myazaki : à vos souhaits ! Plus sérieusement, Myazaki c’est le nom d’un dessinateur et réalisateur de films d’animation japonais. Un univers dont Fakear est fan et que l’on retrouve souvent dans ses créations musicales. A ce sujet, souvenez-vous que nous avions tenté de vous démontrer il y a quelques temps que Myazaki s’est souvent inspiré de la Bretagne dans ses nombreuses réalisations.
  • Mystique : ambiance mystérieuse garantie !
  • Duo : souvent accompagné de plusieurs musiciens, le DJ n’a encore jamais eu l’occasion de se produire uniquement à deux.

Avec ces trois mots, le challenge pour l’équipe de Live Me If You Can commence. Enfin, une dernière composante vient pimenter la préparation du live : la production ne dispose que de 7 jours pour tout mettre sur pied !

Le live

Encore une fois, l’équipe de Lionel Martin se surpasse pour offrir à Fakear son live inédit. Comme pour le premier épisode, il est possible de partager avec l’artiste ses interrogations et son impatience, par le biais de stories postées sur Facebook et Instagram.

L’équipe de Lionel Martin donne rendez-vous au DJ à Paris et lui annonce un trajet en train puis en van interminable. Finalement, le jeune musicien s’en amuse en s’imaginant partir en Norvège, ce qu’il ne manque pas de partager sur les réseaux sociaux. C’est finalement bien en Bretagne que l’épisode 2 de LMIYC a lieu. On retrouve plus précisément Fakear à Fougères au parc botanique de Haute Bretagne.

Fakear en session live à Fougères

Nous sommes donc le matin du 13 février en pleine campagne bretonne. Le live de Fakear à Fougères va avoir lieu dans quelques heures. Les réveils de l’équipe de production et de l’artiste sonnent à 5 heures, ils ont alors trois heures pour tout mettre en place. C’est à  la lampe frontale, telles des lucioles, que tout le monde s’affaire pour être prêt au levé du jour. A 8 heures du matin, tout est opérationnel.

Le live de Fakear à Fougères peut commencer. Dans une brume matinale opaque, le DJ retrouve sa harpiste avec laquelle il a l’habitude de se retrouver sur scène mais jamais en duo. Au milieu d’un jardin japonais et dans un  brouillard épais, qui donne au moment son côté mystérieux, les deux artistes interprètent Nausicaa. Celui-ci étant le nom du dernier titre de Fakear mais avant tout celui qu’avait donné Myazaki à l’un de ses mangas.

Finalement pour ce second épisode, l’équipe de Live Me If You Can a une nouvelle fois relevé le défi. Le live de Fakear à Fougères est disponible sur Youtube depuis le 10 mars. Pour ceux qui auraient loupé le premier volet de l’émission, il est possible de retrouver l’hommage de Brocken à Saint Malo par ici.

Produit 100% Charentais passionnée de sport et de nature. J'ai découvert la Bretagne... aà contre cœur, (les préjugés ont la peau dure !) et j'en suis repartie en pleurant ! Depuis cette incroyable découverte, il m'est vital de m'y échapper plusieurs fois par an avec mon vélo. Encore une preuve que tout peut arriver sur un malentendu !
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