Il tweete sur la Bretagne et le résultat est hilarant

Sur Twitter, user habilement des 140 caractères est aujourd’hui devenu un art à part entière. Certains twittos se sont même spécialisés pour devenir de véritables humoristes 2.0. Il n’en fallait pas moins pour qu’un breton y mette son grain de sel ! Quand Thomas Hercouët tweete sur la Bretagne, le résultat amuse la galerie.

Le thread le plus iodé de la twittosphère

Pour comprendre pourquoi le principe séduit, il faut déjà redéfinir le concept qui cartonne sur Twitter aujourd’hui. Comme vous le savez, chaque publication sur ce réseau social est limitée à 140 caractères et parfois, c’est insuffisant pour tout raconter. Apparaissent alors les « threads » :

Tweetstories : histoires racontées en plusieurs tweets.

Le style plaît énormément et offre de nouvelles perspectives aux trublions de Twitter. Justement, le breton Thomas Hercouët tente lui aussi le style avec une série de tweets sur la Bretagne. Le youtubeur, et membre de Topito, nous offre alors une série de punchlines au caractère aussi trempé que nos habitants de l’Ouest.

Il tweete sur la Bretagne et le résultat est hilarant

[Thread à dérouler] On va vous expliquer calmement pourquoi et en quoi les Bretons, on est différents des Français. (1)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Commençons par le rapport à l’argent. On n’en a pas. Mais on a des galettes saucisse, c’est encore mieux. (2)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Nous n’avons pas de « bar » ou de « café », mais des cuves d’alcool dans lesquelles nous nous baignons à plusieurs quand nous sortons (3)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Passons aux relations entre hommes. Pour saluer, nous ne nous disons pas « Bonjour », nous chantons « La Tribu de Dana » (même les couplets) (4)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Pour séduire une femme, il est coutume de lui déposer un menhir dédicacé devant la maison de ses parents (5)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Autre chose: nous ne laissons pas nos parents crever dans des maisons de retraite. Nous les conservons dans du cidre brut (6)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

D’ailleurs, il parait qu’on est racistes. Parlons-en, et assumons d’être décomplexés. (7)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Disons simplement qu’on a du mal à comprendre pourquoi la Mayenne existe, c’est surtout ça. Et Paris, c’est sympa, mais bruyant. (8)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Si pour vous c’est du racisme tant pis. Ça changera rien pour autant. Par contre il y a une grosse différence aussi entre vous et nous (9)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Mais il y a autre chose de fondamental. C’est l’accent. On pourrait vous noyer pour ça. Et si, si, ce serait mérité. (10)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Entendre un français dire « J’adore Nolwenn Leroy », c’est aussi violent pour nous que de passer nos andouilles dans une broyeuse (11)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Vous savez comment on reconnait un breton d’un non-breton ? Nous on sait. C’est facile, normalement il vous le dit tout seul (12)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Avec votre air hautain, de colons méprisants. Vous croyez tout savoir. Vous avez tout vu, tout entendu. Ben ça, ici ça ne passe pas. (13)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Nous, on a fait les Vieilles Charrues dans la boue. On se bat pour le Mont-Saint-Michel tous les jours. La Bretagne, c’est la Guerre. (14)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

On ne demande souvent si Nantes est en Bretagne. Bien sûr ! La France toute entière est en Bretagne (15)

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Fin du thread, faites-vous l’amour dans un champ de galette maintenant.

— Thomas Hercouët (@DrHercouet) 5 juillet 2017

Voilà qui confirme que les bretons sont quelque peu différents des autres français. Vous vous êtes reconnus dans un tweete sur la Bretagne  ? Alors il y a de grandes chances pour que vous soyez un pur beurre.