Big billig, l’incroyable odyssée de la galette bretonne au pays des kiwis

Entrepreneuriat Big billig, l’incroyable odyssée de la galette bretonne au pays des kiwis crédit photo - © Team Big Billig

Les Néo Zélandais n’ont qu’à bien se tenir : la galette bretonne débarque chez eux. En tout cas, c’est le défi fou que se sont lancés trois jeunes bretons en quête de savoir et d’aventures ! Au moyen de leur triporteur Big Billig, ils comptent bien faire découvrir la recette de leurs grands-mères à tous les kiwis qui croiseront leur chemin !

Quand breton rime avec ambition

Combien d’entre nous ont déjà rêvé de faire un truc fou sans jamais oser franchir le pas ? Beaucoup trop… Ce ne sera pas le cas de Simon, Albéric et Dimitri. C’est trois bretons qui se connaissent depuis toujours sont âgés de 23 et 24 ans et sont actuellement étudiants en école de commerce à Bordeaux (Kedge). Dans le cadre de leurs études, le trio qui a scellé son amitié sur l’île de Bréhat a décidé de faire voyager la traditionnelle galette bretonne à 19 457 kilomètres, jusqu’en…Nouvelle-Zélande !

Grâce à leur triporteur équipé de deux billigs (crêpiers pour les non-initiés), nos trois entrepreneurs en herbe sont bien décidés à faire saliver tous les kiwis qu’ils rencontreront. Passionnés de voyage et curieux de découvrir de nouveaux horizons, ils comptent profiter de cette opportunité pour sillonner la Nouvelle-Zélande avec leur crêperie ambulante Big Billig.

« On est comme tous les jeunes de notre âge, on aime bien se retrouver entre potes autour d’un bon morceau de viande et d’un bon verre de vin. C’est un peu de là qu’est née notre idée » – Albéric

Vous l’aurez compris, pour Simon, Albéric et Dimitri, la food, c’est du sérieux. Et puisque les trois compères sont attachés à leurs origines bretonnes, c’est ainsi que la recette de la galette de mamie se retrouve propulsée directement jusqu’en terres maories. Si mamie savait ça, elle en perdrait surement sa coiffe !

Big Billig : un voyage pour deux objectif

De la théorie à la pratique

L’aventure Big Billig c’est avant tout l’aboutissement d’un projet étudiant. En école de commerce, on appelle cela un « Pro-Act ». Traduction : c’est un projet à mettre sur pied et à réaliser. L’idée principale étant d’immerger de futurs entrepreneurs en situation réelle. C’est d’ailleurs ce que recherchent nos trois compères :

« Ce qui est intéressant dans cette aventure, c’est qu’on va être loin. Si on rencontre des difficultés, on va devoir y faire face seuls et tester nos compétences » – Albéric

Avant de passer du projet étudiant à une véritable entreprise sur roue, Big billig a donné du fil à retordre à notre trio breton. À commencer par la recherche de financement. Dans cette course au partenariat, Big Billig peut désormais s’appuyer sur le soutien de plusieurs entités telles que CDiscount, Faguo (marque de vêtements éco)responsables) et Gobyava (compagnie d’assurance de voyage). Des ustensiles de cuisine, en passant par des vêtements ou des appareils numériques, c’est grâce à la confiance de leurs partenaires que nos trois entrepreneurs en herbe partent équipés jusqu’aux dents à la rencontre des Maoris.

De la pratique à la découverte

Fini de rêver, il est temps d’atterrir. C’est à Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande, que l’aventure Big Billig commence réellement pour Simon, Albéric et Dimitri. Les bretons ont six mois pour faire leurs preuves. Les premiers jours sont consacrés aux démarches administratives, à la recherche de leur logement et surtout à la récupération de leur triporteur, pilier de leur aventure.

Nos acolytes sont ambitieux et n’ont pas froid aux yeux. Le travail ne les effraie pas. Leur souhait est de vendre un maximum de galettes et de crêpes les quatre premiers mois. Prêts à tout pour réussir, ils comptent bien être partout où le Néo Zélandais sera : heures du déjeuner, du dîner, du goûter et même plus tardivement dans la nuit s’il le faut. Si Big Billig réussit à faire aimer la spécialité bretonne aux Maoris, notre trio pourra se payer le luxe d’accéder à la seconde partie de son plan : voyager, découvrir et s’amuser !

« Si durant les quatre premiers mois on réussit à vendre pas mal de galettes, on pourra se permettre de souffler un peu et partir à la découverte de la Nouvelle-Zélande. On continuera alors à vendre nos crêpes mais de façon différente. Par exemple, il y a plein d’événements incontournables là bas. Y être présents nous permettra de vagabonder dans différents lieux, tout en les visitant ! » – Albéric

Si la seconde partie de l’aventure Big Billig dépend du succès de la galette de mamie auprès des kiwis, du côté de nos trois étudiants la liste des choses à voir et à faire est bien remplie. Que ce soit pour grimper en haut du Mont Cook (point culminant de la Nouvelle Zélande), surfer dans des spots paradisiaques, plonger dans des eaux turquoises et même skier en plein mois de juillet (si si, c’est possible !), nos jeunes entrepreneurs comptent sur le succès de Big Billig pour leur faire atteindre des sommets.

Quoiqu’il advienne après six mois d’aventures, l’odyssée Big Billig se terminera pour nos trois copains d’enfance. Avant leur retour en France, ils essayeront de revendre leur triporteur et leur matériel en espérant d’ici là, que leur incroyable odyssée en aura inspiré quelques-uns. Signe qu’ils auront alors réussi leur pari fou : faire raffoler les Néo-Zélandais de la galette bretonne de mamie ! D’ores et déjà, si l’aventure de nos ambitieux bretons vous plaît et que vous ne souhaitez plus en perdre une miette, vous pouvez suivre les péripéties de Big Billig sur leur page Facebook et Instagram. Souhaitons-leur d’avoir autant de succès en terres maories que les crêpes de Thibault Le Cloirec à San Francisco. Bonne chance à eux !

Produit 100% Charentais passionnée de sport et de nature. J'ai découvert la Bretagne... aà contre cœur, (les préjugés ont la peau dure !) et j'en suis repartie en pleurant ! Depuis cette incroyable découverte, il m'est vital de m'y échapper plusieurs fois par an avec mon vélo. Encore une preuve que tout peut arriver sur un malentendu !
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