Le beurre en Bretagne : bien plus qu’une simple habitude alimentaire, c’est un véritable mode de vie. Et du beurre salé bien évidemment ! Et si on en joue autant, c’est parce qu’on peut se targuer d’être les champions dans le domaine. Découvrez avec nous les chiffres sur la consommation de beurre en Bretagne.
La consommation de beurre en chiffres
La Bretagne championne du beurre
La Bretagne adore le beurre, on peut le dire. La région se positionne comme première consommatrice de beurre en France. En moyenne, un Breton consomme environ 12kg de beurre par an, soit 50% de plus que la moyenne nationale, qui s’élève à 8kg par an. Et ce chiffre étonne encore plus lorsqu’on sait que cette moyenne française est déjà élevée comparée au reste de l’Europe.
Presque 90% du beurre consommé en Bretagne est du beurre salé et/ou demi-sel. Connaissez-vous la différence précise entre les deux ? Elle réside dans le taux de sel contenu. Il varie de 0,5 à 3% pour le beurre demi-sel, et dépasse les 3% pour le beurre salé, parfois agrémenté de cristaux de sel.
Outre la consommation, la Bretagne est également la région qui produit le plus de beurre, devant la Normandie. En effet, avant le beurre, il y a le lait, et la région en produit beaucoup. Un moyen de favoriser les circuits courts, de consommer local, et qui témoigne aussi de l’héritage et de l’histoire du beurre en Bretagne.
Huile VS beurre en Bretagne
Cuisiner au beurre ou à l’huile, voilà un débat qui pourrait en fâcher plus d’un ! En Bretagne, le beurre règne en maître dans les cuisines. Les Bretons consomment en moyenne 19 g de beurre par jour, contre seulement 10 g d’huile. Néanmoins, “seuls” 55% des Bretons cuisinent au beurre, ce qui n’est pas une majorité écrasante avouons-le.
Par contre, si cuisiner à l’huile est majoritairement répandu dans le sud de la France, la Bretagne est loin d’être la seule région où l’on cuisine au beurre. C’est globalement le cas dans tout le nord et le centre du pays. Ce qui varie, c’est l’utilisation de beurre salé ou doux.
Cuisiner au beurre permet de rehausser le goût des aliments, d’ajouter de l’onctuosité, et surtout de faire dorer les préparations revenues à la poêle, et c’est ça le meilleur !
Pourquoi les Bretons consomment-ils autant de beurre ?
Mais alors, si la Bretagne ne cuisine pas tant que ça au beurre, pourquoi consomme-t-elle autant de beurre ? Tout simplement car le beurre en Bretagne est ancré dans les habitudes quotidiennes. Du petit-déjeuner au dîner, le beurre accompagne chaque repas : sur des tartines le matin, pour faire revenir les pommes de terre et le steak à midi, ou encore sur du pain avec du fromage le soir.
Aussi, le beurre est présent dans beaucoup de desserts et gâteaux : palets, gâteau breton ou le fameux kouign-amann qui transpire de beurre et de caramel !
Et si les Bretons utilisent généreusement le beurre, on mise sur du beurre de qualité ! On peut citer le très fameux beurre de la Maison Bordier, du beurre salé avec du sel de Guérande, pour allier proximité et qualité.
Beurre en Bretagne : cliché ou emblème ?
Le beurre est bien plus qu’un simple ingrédient en Bretagne ; il incarne un véritable symbole culturel. On l’avoue c’est un élément sur lequel on adore jouer, un amour dont on plaisante jusqu’à en faire trop parfois. Du style râler et crier au bon dieu si en vacances l’hôtel n’a que du beurre doux à nous proposer.
En plus de toutes les expressions au beurre qu’il existe, le beurre fait partie intégrante de l’identité bretonne, au point que de nombreuses marques ont exploité ce cliché pour créer des produits uniques. C’est pourquoi nous avons dessiné ce petit ange Team Beurre Salé, que vous pouvez retrouver sur notre boutique en ligne, en t-shirt ou en sweat, pour femme, homme ou enfant.
Et d’ailleurs, vous pourrez aussi découvrir un tas d’autres références à la culture et aux clichés bretons : de la bigoudène aux menhirs en passant par les korrigans !
Sans en faire un éloge, cet article est la preuve chiffrée que le beurre en Bretagne n’est pas qu’une question de clichés et de kouign-amann. C’est une histoire, des habitudes, et de la bonne franquette. Et après toute cette dose de beurre et de gras, si vous voulez quelque chose de plus sain, découvrez l’histoire du Coco de Paimpol.