En matière d’environnement, nous ne sommes plus dans l’expectative depuis un petit moment : notre mode de vie doit changer pour le bien de la planète et de ses habitants. Quand on voit toutes les belles initiatives qui fleurissent un peu partout en Bretagne, on ne peut s’empêcher de penser fièrement qu’un air de renouveau souffle sur nos côtes. De plus en plus d’entre nous avons une attention toute particulière dans ce que nous consommons. Et on peut déjà se féliciter pour ça ! Mais on a tendance à oublier que le choix de nos vêtements a tout autant d’importance. C’est ce que Benjamin, créateur rennais de la marque Coton vert, a eu à cœur de nous prouver en proposant des vêtements basiques brodés, bio et solidaires.
Pourquoi opter pour les basiques brodés bio et solidaires de la marque Coton vert ?
Cassage de moral imminent : le textile c’est, ni plus ni moins, la deuxième industrie la plus polluante juste après celle du pétrole. Et en plus de contribuer à la pollution de l’environnement, la production textile est souvent controversée pour ne pas respecter les droits fondamentaux de l’Homme. Je vous l’accorde, ça pique ! Mais comment l’industrie textile s’est-elle retrouvée sur ce triste podium ? La réponse se résume en un terme : le fast fashion, ou l’hystérie des grandes enseignes pour renouveler constamment leurs collections au détriment de l’environnement et des êtres humains.
Heureusement pour nous, il y a des mecs comme Benjamin qui ne voient pas cela comme une fatalité et qui nous prouvent que des alternatives existent. Pour t’habiller slow fashion, la marque Coton vert propose des T-shirts, des sweats et des vestes zippées basiques et indémodables (et des tote bags !), de quoi te rhabiller pour plusieurs hivers ! Maintenant que j’ai éveillé ta curiosité, GO découvrir et comprendre l’éthique de la marque en s’envolant loin, loin, loin de la Bretagne… Tu me suis ?
Depuis les champs de coton indiens jusqu’aux côtes bretonnes
Nous voilà bien arrivés là où tout commence : l’Inde. C’est dans ce vaste pays que pousse la matière première utilisée pour fabriquer les basiques brodés bio et solidaires Coton vert, j’ai nommé : le coton BIO.
Mais dis moi Jamy, quelle est la différence entre le coton bio et le « coton classique » ? Et bien mon Fred, c’est tout simple ! Le coton bio est cultivé sans pesticide, sans engrais et sans OGM. Il élimine ainsi les risques de contamination toxique des producteurs indiens, des consommateurs, tout en préservant les sols cultivés. Et cerise sur la gâteau, le besoin en eau du coton bio est nettement inférieur à celui du « coton classique ».
Il ne nous en faut pas plus pour être 100% convaincus par le coton bio. Pourtant, on ne peut s’empêcher de se demander pourquoi Benjamin n’a pas fait le choix d’une matière première plus locale, comme le lin ou le chanvre. Benjamin répond simplement à cette question :
« J’ai opté pour du tissu en coton bio pour sa qualité (particulièrement robuste), son toucher (très doux) mais aussi pour vous proposer des vêtements éthiques à des tarifs accessibles. »
Bref, pour que tu puisses t’offrir un vêtement de qualité, dans lequel tu te sentes bien et qui ne t’as pas coûté un bras ! Maintenant que le coton bio n’a plus de secret pour nous, filons vers une autre destination pour en savoir plus sur la conception de nos basiques Coton vert.
Direction le Bangladesh, pour la conception des basiques de la marque Coton vert
Une fois le coton bio récolté, il rejoint le Bangladesh pour la confection des vêtements Coton vert. Avant de t’offusquer, rappelle toi que nous avons à faire à un créateur breton soucieux de proposer un vêtement équitable et solidaire. J’admets qu’à première vu, le « made in Bangladesh » surprend, et disons-le, est un brin décevant. L’industrie textile au Bangladesh rime malheureusement bien souvent avec travail forcé, travail d’enfants, usines délabrées et employés exploités.
Hors de question pour Benjamin d’être un maillon de cette chaîne ! Les basiques Coton vert sont confectionnés par des artisans bangladais au sein d’une usine respectant les conventions de l’Organisation International du Travail, certification GOTS à l’appui. Les artisans y travaillent en toute sécurité et bénéficient d’une rémunération représentant 2 fois le SMIC local.
La démarche de Benjamin s’inscrit dans le souhait « d’aider les pays en développement et d’améliorer les conditions de fabrication à la source ». Il défend ainsi un commerce équitable à chaque étape de la production des basiques Coton vert. On reconnaît bien là l’empreinte de l’association Artisans du monde au sein de laquelle Benjamin a été bénévole.
« Le tout made in France : trop cher donc incohérent avec notre objectif de démocratisation de la mode éthique. »
A bâbord toute, direction la Bretagne
Après ce long voyage, retour à domicile avec les basiques presque terminés sous le bras. La dernière étape, et non des moindres, consiste à broder le joli logo Coton vert ainsi que les étiquettes. Pour ce faire, Benjamin fait appelle aux compétences des artisans locaux, tous basés en Ille-et-Vilaine. Une final touch made in breizh ! Les vêtements basiques Coton vert peuvent désormais rejoindre leur destination finale : ton dressing.
Et pour toi, ami•e rennais•e, une livraison aux petits oignons est assurée par Benjamin en personne. Une remise en main propre qui te permet d’économiser les frais de port (et ça c’est vraiment sympa !) mais aussi, et surtout, qui te permet de faire une chouette rencontre ! Parce qu’au delà d’être un achat responsable, Coton vert c’est aussi un projet que Benjamin souhaite participatif. En rejoignant le groupe Facebook, tu peux donc mettre ton petit grain de sel et voter pour le choix des prochaines créations.
Coton vert c’est donc un engagement, une collection de vêtements basiques brodés bio et solidaires, vegan (si, si!), équitables, confortables et indémodables. Et comme si tout ça ne suffisait pas, pour chaque basique acheté, Benjamin reverse 1€ à l’ONG Partenaires qui vient en aide aux enfants des rues de Dacca (Bangladesh). Et pour poursuivre dans cette lancée, découvrez 5 innovations en faveur de l’écologie bretonne.