C’est au détour d’un rayon riche en éthanol que nous avons croisé sa trogne pour la toute première fois. Le chouchen breton était là, trônant en toute quiétude sur cette étagère qui annonçait déjà une magnifique balade hivernale sur les dunes de Tronoën (29).
C’est l’endroit pour lequel nous avons opté, afin de découvrir les arômes du fameux chouchen made in BZH. Où comment allier exploration, sport et découverte gustative.
L’appel du druide
Sa couleur dorée lui donnant fière allure piqua notre curiosité à vif et nous fit se plier en deux pour admirer de plus près son doux breuvage. Amusé devant la souriante silhouette de la cage de verre, à notre capitaine de s’esclaffer d’un ton surpris :
« Hydromélix, chouchen et caramel salé ? C’est quoi ce bazar ?! »
Devant un marketing aussi efficace, nos petites mains de consommateurs compulsifs se mirent à saisir avec engouement notre Graal de ce jour. Quelques minutes de passage en caisse plus tard, nous voilà les heureux propriétaires d’un vin de miel des temps modernes.
C’est par cette introduction on ne peut plus banale que nous testons pour vous les Chouchens de la maison Fisselier. Mais avant et afin de faire notre B.A de la journée : Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Une pincée de Celtes
Avant de déclarer les hostilités ouvertes, hydromel et chouchen ne parlent peut-être pas aux plus curieux d’entre vous. Si mince soit la différence entre ces deux nectars des dieux, elle vaut néanmoins la peine d’être citée. À défaut de pouvoir y goûter du haut de vos claviers voici une session de rattrapage :
l’hydromel est une boisson issue de la fermentation alcoolique d’un mélange d’eau et de miel. Le miel, grâce à l’action des levures, se transforme en alcool.
La différence avec le chouchen est que celui-ci est obtenu par la fermentation de miel et de fruits. Les bretons utilisaient en effet le moût de pomme comme agent de fermentation, celui-ci se trouvant à portée de main du fait de l’abondance de pommiers dans la région.
Avec ça on ne s’étonne même plus d’avoir vu notre Gégé national postuler manu militari pour le rôle de notre empoté gaulois. À l’époque, on connaissait déjà le flair d’Obéliche pour dénicher les rincettes au mètre carré. L’ivresse du pouvoir sans doute… Bref, revenons à nos abeilles : L’esprit joyeux et loufoque de notre druide Hydromélix.
C’est simple, depuis son chaudron débordent des fantaisies ! Sur l’étiquette son espiègle sourire cache une boisson bretonne emblématique, aux saveurs locales. C’est justement cet univers aux parfums exaltants qui a fait frémir notre carte bancaire, puis plus tard nos palais.
Ladite potion magique dénombre quelques agréments à son arc : nature, fraise de Plougastel, pomme, caramel salé, Orange, pamplemousse, blablabla. Pour goûter à ces notes aromatiques seuls les 50cl de caramel seront dégustées ici-bas ! Musique :
Une pincée de Celtes à déguster de préférence pur et à servir très frais. Tel de bons apprentis, l’équipage a opté pour quelques minutes au congélateur… Verdict ?
Vous reprendrez bien un peu de chouchen breton ?
Sa couleur ambrée presque noisette commence dans un premier temps par charmer nos yeux. L’arôme de caramel est reconnaissable sans pour autant être trop dominant, l’ensemble reste doux en bouche grâce à son miel. Du coup, allié à la fraîcheur de la boisson cet Hydromélix n’en devient pas écoeurant. Et c’était notre principale crainte !
Pour faire simple, ce chouchen breton reste agréable en guise d’apéritif et pourquoi pas en tant que léger digestif. Cependant, de là à consommer 3-4 verres d’affilée, il y a quand même un gouffre. Pour découvrir un arôme atypique et passer un bon moment entre amis, la bouteille en vaut la chandelle !
En guise de cerise sur le gâteau et pour découvrir la richesse de nos produits bretons, vous pouvez cliquer sur le mot « mouette », afin de retrouver notre test de la Penn Ar Box. Comme quoi, les bretons ont de la suite dans les idées !