Avant toute chose, une question : Vous êtes plutôt corsaire, ou pirate ?
La Bretagne a fait son choix, et ce depuis le Moyen-Âge : ici, la légalité est de mise et nous l’avons bien compris. Corsaires forever quand même.
C’est quoi le concept d’une escape room ?
Une « escape room » sous forme de reconstitution dans laquelle vous vous retrouvez avec vos compagnons de galère (deux à cinq joueurs) et dont, vous l’avez compris, il va falloir s’échapper dans un délai imparti. Ici, vous disposez de 60 minutes pour tenter de résoudre les énigmes d’Edward Teach, bien décidé à ne pas vous laisser passer par dessus bord avec le butin sous le bras aussi facilement.
Attends, tu m’as pris pour Jack Sparrow ou quoi ?
Et il faut le reconnaître, l’immersion est totale : décors, musique, et autres éventuels accessoires que vous découvrirez par vous-même une fois sur place vous donneront sûrement envie de marcher sur les pas de la première femme corsaire, Jeanne de Belleville, ou du Malouin Robert Surcouf.
A l’origine de cette idée, les propriétaires de l’actuel Laser Game de la zone industrielle de l’hippodrome, à Quimper. En pleine expansion depuis deux ans en France, le principe du jeu d’évasion grandeur nature – en anglais « escape room » – vient tout droit d’un jeu vidéo japonais, Crimson Room, qui fut décliné pour la première fois du virtuel au réel en 2008 à Kyoto.
Après avoir testé le concept d’abord en Bretagne, puis en région parisienne, les compères bretons décident de lancer leurs propres « rooms » dans le but de s’amuser, mais aussi – et surtout – de voir les autres éprouver à la fois angoisse et excitation à l’idée de se retrouver enfermés dans divers scénarios plus attrayants les uns que les autres et de devoir, bien-sûr, faire preuve de réflexion et d’esprit d’équipe afin de les mener jusqu’à la sortie…
Alors, on les souque, ces artimuses ?
(De quoi ?)
Actuellement, l’Escape Game du chef-lieu finistérien propose une room, « La Malédiction de Barbe-Noire » et projette d’en ouvrir une seconde d’ici quelques mois, « Bradock le Fou », qui vous emmènera loin de Victor McBernik et de son crocodile Sac à Main, sur les traces d’un homme plutôt dérangé, évadé de son asile. Affaire à suivre…