Baisse des températures, perte de luminosité et changement d’heure : nul doute que l’hiver ne va plus tarder à poindre le bout de son nez. Pas la peine de faire la moue, vous n’y échapperez pas ! À ceux qui auraient besoin d’un petit remontant, on a trouvé quelques spécialités bretonnes d’hiver qui vont réchauffer vos petits cœurs.
Les spécialités culinaires bretonnes d’hiver qui vont vous faire (presque) aimer la saison
Selon le Huffpost, plus d’un Français sur deux estime que le changement de saison a des conséquences sur son moral, et ce dès l’arrivée de l’automne. Si cette période est propice aux pertes de tonus et aux déprimes saisonnières, nous on préfère voir la vie du bon côté. N’est-ce pas l’occasion idéale de découvrir ou de redécouvrir certains délices de la gastronomie bretonne ? En cuisine les amis !
L’indémodable galette bretonne
On a choisi de démarrer notre sélection de spécialités culinaires bretonnes d’hiver en fanfare. S’il est vrai qu’en Bretagne, les galettes c’est toute l’année, un temps froid et pluvieux est un argument de plus pour faire sauter des crêpes. Rappelons que ce mets indissociable de notre région est élaboré à base de farine de sarrasin ou de froment. Que ce soit dans sa version salée ou sucrée, les garnitures qui accompagnent la galette bretonne sont déclinables à l’infini. Laissez-vous inspirer par l’hiver et profitez de l’occasion pour partir au devant de nouvelles expériences gustatives. Pour les non-initiés, en Bretagne, on utilise un billig pour faire cuire la pâte. Cette crêpière traditionnelle en fonte et de forme circulaire a aussi comme bénéfice, de réchauffer votre intérieur.
Le mystérieux Kig Ha Farz
Si vous n’avez rien compris, pas de panique, on va vous expliquer. Kig Ha Farz signifie en fait « viande et far ». D’ailleurs, ce n’est autre que l’équivalent breton du pot au feu. Pour le coup, ce plat est véritablement adapté à un temps hivernal. Composé de légumes, de viande et de far, il va vous tenir au corps comme jamais. Très facile à réaliser, le Kig Ha Farz mélange bœuf, lard, carotte, choux, poireaux et autres navets à une sauce bilig et à un far noir, ou blanc selon les goûts. S’il est possible de le déguster dans des restaurants ou d’en trouver en épicerie, vous pouvez également le faire vous-mêmes. Cependant, ne vous y prenez pas au dernier moment, il faut prévoir une cuisson d’environ 3 heures. Ça va chauffer dans les chaumières !
La délicate cotriade
Si vous êtes plutôt branchés produits de la mer, on a ce qu’il vous faut. La cotriade (« kaoteriad » en breton) n’est autre que la bouillabaisse de nos amis Marseillais. Une soupe de poissons donc, composée de maquereaux, lieus jaunes et bars. À ceux-ci, s’ajoutent quelques légumes tels que du poireau, des carottes, des navets, des pommes de terre et du concentré de tomates. On arrose le tout de vin blanc breton et le tour est joué. Franchement pour se réchauffer, il n’y a rien de mieux qu’une bonne soupe et ce ne sont pas nos anciens qui nous diront le contraire !
L’emblématique Kouign-Amann
Il est impossible de vous donner des idées de spécialités culinaires bretonnes d’hiver sans vous parler de lui. Le kouign-amann, c’est comme les galettes, en vérité il s’en mange toute l’année. Mais si vous avez déjà tenté l’expérience vous en conviendrez qu’il est plus “digeste” d’en manger un en hiver que par 30 degrés en plein été. Sa composition est on ne peut plus simple : pâte à pain, sucre et beurre (beaucoup de beurre !). Pour ce qui est de sa confection, c’est une autre histoire. Grâce à une technique de pliage successive, on obtient une pâte feuilletée. Après cuisson, elle devient fondante à l’intérieur et caramélisée à l’extérieur. Nec plus ultra, le Kouign-Amann se décline dans plusieurs versions plus gourmandes que les autres comme celle avec du chocolat, des amandes ou des pommes.
Le précieux Lambig
Ne dit-on pas que l’alcool réchauffe ? Justement, le lambig est la boisson idéale pour terminer un repas sur une note joyeuse. Ce digestif typiquement breton n’est autre que de l’eau-de-vie de cidre obtenue par la distillation de cidre dans un alambic qui sera ensuite vieilli en fût. En raison de leurs processus de fabrication identique, le Lambig est parfois confondu avec le Calvados. N’allons pas froisser nos voisins normands, chacun le sien, c’est bien mieux comme ça. Classé dans la catégorie des spiritueux, le digestif breton peut atteindre les 50% d’alcool. Ça va en réchauffer plus d’un ! Cela dit, rappelons que la consommation excessive d’alcool est dangereuse pour la santé. C’est pourquoi pour apprécier un bon Lambig, on vous conseille de le déguster avec modération.
Bien évidemment, il s’agit d’une liste non exhaustive de spécialités culinaires bretonnes d’hiver. Mais au moins, vous partez avec des bases solides pour affronter la saison froide. Et d’ailleurs après avoir parlé de lambig, pourquoi ne pas tester un autre alcool breton : le chouchen ?
Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.