Qui est Loïc Le Cotillec, le Mozart breton en herbe ?

Entrepreneuriat Qui est Loïc Le Cotillec, le Mozart breton en herbe ?

Jeune artiste breton, Loïc Le Cotillec a plus d’un tour dans son sac. Penn Soner et chanteur, il nous transporte dans différents univers. Investi en Bretagne, il porte un regard vrai sur la culture traditionnelle bretonne d’aujourd’hui. Port d’Attache a choisi de vous faire découvrir cette personnalité riche en tradition et en modernité.

Loïc Le Cotillec, la naissance d’un prodige

Originaire de Saint-Philibert (56), Loïc débute son cheminement par le piano à 8 ans. Puis, inspiré par son père, il continue avec la bombarde à l’âge de 12 ans. Étudiant à Saint-Anne d’Auray puis Brest et actuellement à Rennes au Conservatoire, il apprend les techniques de musique et de danse. Devenu Penn Soner à seulement 18 ans, il écrit les suites seul.

Loïc, tout comme d’autres musiciens de renommée, a commencé tôt son apprentissage.

À titre de comparaison, c’est dès l’âge de 16 ans Debussy commence à s’intéresser de plus en plus à la musique. Entré au conservatoire, tout comme Loïc, malgré un intérêt peu remarquable chez cet adolescent il apprend et devient peu à peu très doué. À 18 ans vivant dans le château de Chenonceaux, auprès de Marguerite Wilson (riche châtelaine d’origine écossaise), il se penche plus attentivement sur la musique et écrit par la suite ses mélodies.

La musique et le plus jeune âge seraient donc deux notes qui s’accorderaient avec le doux nom de virtuose…

« Il faut savoir d’où nous venons, pour savoir où nous allons »

Qu’est ce qu’un Penn Soner ?

En Bretagne, les bagadou sont très présents. Ce sont des ensembles mêlant diverses influences. En général, quatre pupitres sont présents : bombarde, cornemuse, caisse claire et percussion.

Le pupitre bombarde est par exemple, issu de la culture traditionnelle bretonne. Les caisses claires sont quant à elles plutôt d’influences écossaises. Un bagad est donc issu de cultures ouvertes.
Le Penn Soner est « le chef d’orchestre », celui qui dirige et écrit les partitions. En général, les Penn Soner acquièrent de l’expérience et prennent ensuite cette fameuse place. Loïc Le Cotillec est devenu Penn Soner du Bagad d’Auray à seulement 18 ans ! Vous l’aurez donc deviné, c’est un jeune prodige en devenir.

« C’est dans la pure tradition que nous trouvons la modernité » – Loïc Le Cotillec

Ce qui fait vivre la culture c’est son partage et ne pas se renfermer sur sa région est donc un point essentiel. Tout à l’image du melting pot culturel, le Festival Interceltique de Lorient en est une belle preuve.

Quand la pop-culture française s’empare de l’identité bretonne

La publicité et les stéréotypes vendent une Bretagne qui fait rêver, un territoire avec une identité culturelle forte. Cette image traditionnelle, vivante et joyeuse a été renforcée par la participation du bagad de Vannes, à l’émission « Incroyable talent », dont la victoire fut remportée par celui-ci. Ce n’est donc pas pour rien, qu’aujourd’hui les stéréotypes font rire et que la Bretagne est la destination touristique de l’été. Une culture où chacun peut se retrouver.

Loïc Le Cotillec est donc un acteur incontournable au sein de ce milieu bretonnant. Musicien, chanteur et danseur à ses heures perdues, vous pouvez le retrouver et partager une bolée avec lui lors des évènements bretons !

Parce que la Bretagne possède d’autres personnages charismatiques :
« Jeanne de Belleville, la première femme corsaire de l’histoire était bretonne ».

Je suis attirée par la mer et ses embruns, amatrice de gâteau breton, danseuse en cercle, le Sud Finistère est une longue histoire familiale. Toutefois, je reste fidèle à la fameuse galette-saucisse !
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Plouhinec
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