Lost in the Swell au Gabon le « Paradis Perdu »

Entrepreneuriat Lost in the Swell au Gabon le « Paradis Perdu » crédit photo - © Ronan Gladu x Oxbow

On garde les mêmes et on recommence ! Notre trio breton nous debrief sa nouvelle aventure au cœur d’un paradis perdu. Lost in the Swell au Gabon ? Une expérience qui inspire le goût pour l’aventure et le respect envers une nature intacte.

Les Tarzan de la planche à la conquête des vagues vierges

Ce n’est pas la première odyssée dans laquelle s’embarque notre trio de bretons ! Comme à chaque nouveau projet, le collectif souhaite sensibiliser le grand public en nous invitant à l’évasion. Comme indiqué sur leur page Facebook :

« Ronan, Ewen & Aurel, un trio d’aventuriers utilisant des transports écologiques pour la conquête de nouvelles vagues ! »

Dans cette aventure, le challenge amène Lost in The Swell au Gabon ! C’est le long des côtes d’Afrique de l’Ouest qu’ils partent à la conquête des vagues jamais surfées par l’homme à ce jour. Pour relever ce défi palpitant, ils embarquent avec eux le strict minimum et les déplacements sont faits en fatbikes.

« Avec en plus les surfs, les cannes à pêche et tout le bordel vidéo… Ça fait vraiment beaucoup de chose à trimballer sur un vélo ! » – Ewen

Moyen de locomotion testé auparavant par nos furieux de la glisse en Aquitaine, entre Soulac et Capbreton, soit 250 kilomètres de pédalage dans le sable. Simplement, cette « mise en jambe » était là pour se faire les mollets avant une étape plus « surfeurs vs wild ». Puisque oui, l’ambition de Lost in the Swell est d’être en autonomie totale à chaque nouvelle épopée.

Lost in the Swell au Gabon : à l’état sauvage

Le trip en Aquitaine est déjà bien loin, la nouvelle étape de Nono, Ronus et W1W1 les emmène sur le sable fin de ce pays sauvage. L’âge de la ruée vers l’or étant révolue, c’est donc aux côtés de ces pionniers de la vague qu’il faut se tourner pour prendre un shot de baroude.

En quelques chiffres, voici le résultat de cette « petite sortie » entre potes :

  • 850km parcourus sur les plages et dans la jungle
  • 270 kilos de matériel transportés
  • 47 contrôles des autorités locales
  • 77 nuits en autarcie
  • 68 poissons pêchés pour se nourrir
  • La découverte de 3 nouvelles vagues (spots)
  • 8 infections de « Sarcopsylla Penetrans »

Pour les curieux qui souhaitent placer cette infection dans un dîner mondain ou dans une partie de Scrabble :

Le Sarcopsylla penetrans (ou Tunga penetrans) est plus connue sous la dénomination commune de puce chique. Cette puce tropicale de petite taille appartient à la famille des arthropodes parasites particulièrement présente en Amérique du Sud ainsi qu’en Afrique. Ce sont les femelles fécondées de Tunga Penetrans qui infestent, entre autres, l’homme en pénétrant sous son épiderme. Cette pénétration entraîne la tungose, une maladie parasitaire de la peau. Tunga Penetrans se nourrit essentiellement d’hôtes à sang chaud.

De quoi nous rappeler le merveilleux souvenir des aoûtats rencontrés lors de notre précédent week-end de survie sur l’île de Penfret (29). De là à dire que c’est du même niveau que celui de Lost in The Swell au Gabon… Nous en sommes bien loin !

« Ce n’est pas un surf trip en fatbikes, mais un safari en fatbikes ! » – Aurel

Sur place, ce n’est pas quelques goélands qui rodaient autour des bretons… Non, le programme sonnait plus comme dans un Tarzan avec hippopotames, crocodiles et requins-bouledogues. Justement, leur compte Instagram compte quelques pépites de leurs sessions.

Vous souhaitez pousser l’aventure à leurs côtés ? Rendez-vous sur les articles rédigés par leur équipage depuis le site de Oxbow ! Nous vous invitons à dévorer ces contenus inspirants.

Pour le reste, suivez de près les aventures de Lost in the Swell au Gabon en vidéo depuis leurs réseaux sociaux (Facebook, Instagram et Youtube) pour ne louper aucune session rocambolesque au pays des Panthères.

Je suis le capitaine qui aime jouer avec les mots. Après des études dans le commerce et les finances, j'ai conservé cette attirance pour les joutes verbales. Ma philosophie est simple, mieux vaut danser sous la pluie plutôt que d'attendre le soleil.
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Ergué-Gabéric
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